John John Dohmen Esprit d’équipe, comme en entreprise

Géry Dohmen est à la tête d’OkDo travaux Belgique, une entreprise spécialisée dans la rénovation et la transformation dont la croissance est stupéfiante. Depuis sa création en 2007, elle ne cesse de grandir et accumule succès sur succès. Cette réussite, c’est aussi, ou surtout, à son équipe qu’il le doit. Un chantier, aime-t-il dire, est un travail d’équipe. Une équipe qui travaille dur. Une équipe en recherche constante de l’excellence.

Une équipe motivée par le respect. Le respect de la parole donnée. Le respect d’une signature au bas d’un contrat. Le respect d’un délai. John-John, son fils, est vice-capitaine de l’équipe nationale de hockey. Ce n’est pas un hasard si avec son team, il est devenu vice-champion d’Europe. Ce sont les mêmes valeurs de courage et d’opiniâtreté qui ont forgé sa volonté d’aller au bout de lui-même dans le seul but de réussir le destin qu’il s’était choisi : devenir un sportif de haut niveau. Entre le père entrepreneur et le fils champion, il n’y a pas de doute, le même sang circule dans leurs veines.
C’est à 5 ans que John-John a commencé à jouer au hockey. Sa maman, Dominique Morren, a été sacrée championne une dizaine de fois avec Uccle Sport puis avec le Léo qui lui a donné le virus du sport. Très vite, il va commencer les compétitions.

“Comme je jouais bien, on me mettait avec des plus grands que moi. Cela m’a aidé à progresser plus vite.”

Et effectivement, il va très vite grimper les échelons avec chaque fois qu’il monte sur un terrain l’envie de gagner. Devenir un sportif de haut niveau, c’est son but. Il sait que ce sera dur mais l’effort ne lui fait pas peur. Bien au contraire. A 12/13 ans, le hockey ne lui suffit plus.

Comme il adore le vélo, il s’inscrit dans un club et s’entraîne sérieusement. Semaines après semaines, il dévore les kilomètres. Tout le monde admire son opiniâtreté. Il ne lâche rien. Et se fait remarquer dans le peloton. Mais quelque chose lui manque. Il découvre vite qu’il a besoin de jouer en équipe. De recevoir la passe qui permettra de marquer un but. Même si l’effort est solitaire, jouer avec d’autres est ce qui le motive le plus.

C’est cet esprit d’équipe qui le pousse à choisir définitivement le hockey. Mais ce n’est pas pour autant qu’il va ranger son vélo.

“Le vélo, j’aime trop ça. C’est dur, mais j’adore. Chaque fois que je sors, je me fixe un objectif et je m’y tiens. Parfois, c’est un chrono, j’ai mes parcours, avec des difficultés bien claires. Je me dis, tiens, je vais le faire en une heure et demie. Je sais que c’est limite, mais c’est comme ça. A Ittre, là où j’habite, il n’y a que des côtes. Des montées courtes mais sèches. J’adore.”

John-John ne peut pas faire de sport juste pour le fun. “Quand je prends mon vélo, je dois y aller à fond.”

Du sport, John-John en fait tous les jours. C’est sa vie. Quand on lui demande si c’est pour canaliser un trop plein d’agressivité, il éclate de rire. Non, dit-il, il n’y a pas plus doux que moi. Je ne suis pas du tout mais alors pas du tout violent. Tout en continuant ses études, John-John rejoint les Watducks de Waterloo, une des meilleures équipes du championnat. Il a choisi de rejoindre cette équipe par respect pour sa philosophie. Champion de Belgique à 4 reprises, John-John est nominé pour la première fois à 15 ans au Stick d’Or dans la catégorie Espoir. Il est fier, c’est une sorte de consécration, mais il devra attendre 6 ans avant de recevoir cette prestigieuse récompense, non pas en tant qu’espoir mais en tant qu’adulte. “C’était en 2009, j’étais nominé dans les deux catégories Espoir et Adulte. C’est cette dernière que j’ai reçue. Ne pas l’avoir en Espoir a été une petite déception. Je ne revendiquais pas le titre en Adulte. D’autres le méritaient plus que moi. Par contre, c’était la dernière année où je pouvais le recevoir en Espoir. Et ça, je le revendiquais. C’était pour moi, une belle façon de terminer une étape dans ma carrière parmi les Espoirs.”

Carrière, le mot est bien choisi. Car même s’il poursuit ses études, John-John est avant tout un compétiteur. Son père lui a appris à prendre du plaisir à bien faire les choses. Dans le sport comme dans une entreprise, c’est la clé de la réussite. Il faut mettre toutes les chances de son côté pour réussir. A l’entraînement, on prend du plaisir parce que la perspective du prochain match est motivante. On met en place des schémas de jeu, des stratégies en ayant un seul but, Gagner.

Et la défaite, comment la vit-on ?

Mal, bien sûr. Mais jamais l’équipe ne perd le moral. C’est sa grande force. Elle reste unie, même dans l’adversité. Et elle ne perd jamais sa joie de vivre, de jouer ensemble, d’être de bonne humeur. “On vient de terminer un tournoi en Inde à la 5ème place. Bon 5ème, c’est notre ranking. Mais si on a terminé devant des équipes plus fortes que nous, on John John Dohmen est quand même derrière des équipes plus faibles ! On va se rattraper à La Haye, en juin. C’est la Coupe du Monde, nous sommes tous super motivés.

Je suis sûr qu’on va faire quelque chose de grand.” Après le tournoi, un petit mois de vacances et puis John-John Dohmen passera ses derniers examens afin d’obtenir son diplôme d’ostéopathe. Avoir réussi à mener de front une étonnante carrière sportive et de brillantes études universitaires démontre bien la volonté du bonhomme.

A l’horizon 2016, il y aura son dernier challenge, sa dernière compétition, les Jeux Olympiques de Rio et l’espoir d’y gagner une médaille. Ensuite, il rangera ses sticks. Avec la belle satisfaction d’avoir réussi son parcours de champion. Ensuite, il entreprendra sa carrière d’ostéopathe.

Avec la même rage de réussir!